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Publié le 17 Janvier 2023

C'était le temps des chèvres au Levant !  1/2
C'était le temps des chèvres au Levant !  1/2

Vers les rochers de la calanque de l'Ayguade.

1936 - Fonds Audebert

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Rédigé par HODIE

Publié dans #La faune, #Ile du Levant, #Histoire, #1936, #Chèvres

Publié le 15 Janvier 2023

Revue NATURISME n°365 du 15 janvier 1936
source : Gallica.bnf.fr

 

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Publié le 2 Août 2022

Archives ASL Domaine naturiste d'Héliopolis

Archives ASL Domaine naturiste d'Héliopolis

Les propositions :

1° de transformer le Vallon de l'Ayguade en un oasis de verdure et de fleurs, peu à peu, par des plantations à mes frais d'eucalyptus, figuiers, pins, mimosas, lauriers roses, etc... Je voudrais faire de cet endroit un lieu calme et reposant et, à mon idée, tout bruit de basse-cour, s'y trouverait déplacé ;
2° de créer un jeu de tennis et un jeu de boules, en face de mon jardin, au-dessus du puits THEILLET, sur le terrain que j'ai déjà demandé à notre syndic, le docteur André Durville, pour y faire un potager.

 

Les chèvres de Paul Suquet dit Tarzan -  1936 - Coll. Jacquier

 

Le vallon de l'Ayguade en 1936 - Coll. Druard/Deal/Robbe

 

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Publié le 12 Janvier 2022

 Jo Jacquier et Marcel Lassalle devant la maison de Mme Bouhout (la maman de Marcel)

 Dans le n° 369 du 15 mars 1936 de la revue NATURISME

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Cette maison en rénovation aujourd'hui

 

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Publié le 28 Septembre 2021

Un petit jeu aujourd'hui !

Essayons de reconnaître les maisons.

Fonds Audebert 1936, une vue plutôt sud-ouest d'Héliopolis

Les photos de Pierre Audebert : Vue du village d'Héliopolis en 1936

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Rédigé par HODIE

Publié dans #Pierre Audebert, #Ile du Levant, #Histoire, #1936, #Maisons

Publié le 26 Juin 2021

Collection : Léonard Lassalle

Collection : Léonard Lassalle

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Publié le 9 Novembre 2020

Un manuscrit original d'Auguste Piguet du 19/7/1936, professeur et historien suisse ayant séjourné sur l'île du Levant en 1936. Ce poème a été publié dans la revue NATURISME n°417 du 15/03/1938

Merci à Pierre-André Reymond pour ces archives de son grand-père

 

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Publié le 22 Janvier 2020

Extrait du carnet manuscrit Fila III d'Auguste PIGUET de 1936, confiés par Pierre-André Reymond, son petit-fils.

Auguste Piguet est au Phare du Titan ce samedi 13 juin 1936...

Suite de 

   Magagnol s’est un peu instruit par lui-même mais n’a fréquenté l’école que pendant quinze mois. Excelle dans la pêche à la rivière comme à la mer. Grand chasseur, tire sur les oiseaux de passage et tend force collets. Son jardin est magnifique. On voit tout de suite qu’on a à faire à un homme à xxx, qui sait mettre la main à tout. Vastes yeux noirs, tandis que Madame les a gris bleus. A côté de ce torse puissant, j’ai l’impression de n’être qu’un mancheron. Il faut dire qu’il peut en mettre en xxx, de la marchandise.
A voir ce visage replet de bon vivant, on pourrait supposer Magagnol exempt des misères de la nervosité. Ce n’est pas le cas.
Il dort peu et mal. Sa responsabilité de chef de phare l’écrase. À tout moment, il se réveille en cauchemar et croit entendre la voix d’un de ses seconds qui vient réclamer son secours pour mauvais fonctionnement de l’appareil. Il suffirait de bien peu pour causer un désastre, car des bateaux grands et petits passent sans cesse dans le voisinage. L’Esquillade et l’Esquilladon sont traîtres.

 

Zoom d'une carte postale de l'Agence Officielle


   Dès l’âge de 15 ans, Magagnol jouit de la confiance d’une grande maison de bois de Marseille. Fonctionnait comme commissaire payeur en Italie de Livourne en Sicile et en Sardaigne. 
   Munis de grosses sommes, il se faisait ouvrir des comptes en banque et ne portait jamais sur lui que le strict nécessaire pour ses frais de couche et d’entretien.
   Les Magagnol, chose curieuse, mangeaient naguère la fondue. Ils avaient des amis en Franche-Comté à Xxxx sur Saône qui leur envoyaient de temps à autre des pains de cancoillotte. Cette spécialité, qui n’est autre que de la fondue refroidie, se vend communément au marché de Besançon. Il suffit de la réchauffer pour la consommer comme chez nous. Mais les amis comtois des M. sont décédés et ils ne savent où s’adresser pour se procurer la précieuse denrée qu’ils apprécient beaucoup. Ai mangé une fois de la cancouyette au Cernois, mais froide.
   L’appareil des sourciers du midi est une sorte de fil à plomb. La partie métallique, évidée en forme de cuvette, renferme un peu de la substance recherchée, de l’eau, de l’or.
   Puis mon ami Magagnol parle politique et critique les agissements des gouvernants. Il fait confiance à Blum qu’il prononce Blon. Le programme de celui-ci est excellent. Il faut le voir à l’œuvre avant de le décrier.
  Voici tantôt 4 heures que nous sommes attablés et que je confesse mon ami Magagnol. Lorsqu’un méridional voit qu’on s’intéresse vraiment à sa personne et à son genre de vie, il n’est pas difficile de l’accoucher de tout ce qui le préoccupe. Il serait autrement plus difficile de mettre un Combier sur la voie des confidences. Nous sommes autrement renfermés. J’avance mon billet de cent francs pour payer mon écot. Rien de ça, s’écrie le père M., recachez votre billet. Aujourd’hui, c’est ma fête, vous êtes mon hôte, je ne prends point d’argent. Vous seriez venus douze, ce serait la même chose.

   Né en 1875, Magagnol a ainsi 61 ans. Comme je lui souhaite encore 20 ans de vie et de santé, il me répond, c’en serait top, si j’arrive aux soixante et dix, j’en aurai mon compte. Doyen de l’île, j’ai vu disparaître un à un tous mes amis. Mon tour s’approche. Quand je dis doyen de l’île, ce n’est pas que je suis le plus âgé, puisque Mangin tient les 72, c’est que je suis le plus ancien habitant de l’île, où je réside depuis ¼ de siècle. Il me faut renoncer à payer, toute insistance paraîtrait blessante. On trouvera bien un moyen de dédommager ces braves gens.
  M. Magagnol, qui connaît son Marseille à fond, me parle des fraudes qu’y commettent les gens de mer. Des quantités de marchandises sont soustraites aux navires. En payant quelques verres ou soupers, celui qui s’y connaît obtiendra des articles à vil prix. A quoi bon de lui dire qu’il s’agit de recel et que celui-ci est puni par la loi ?
   Parle de son ascension au Vésuve et de sa déception à la vue de l’entonnoir grisâtre.
La maison de Marseille qu’occupait M. ayant voulu lui confier un poste sur un caboteur faisant voile pour l’Amérique du Sud, il refusé, du moment qu’il venait de se marier. Redoutait aussi les fièvres de là-bas dont venaient de mourir plusieurs employés de la même maison. Entré alors à 38 ans au service de la Marine, comme employé de phare.

 

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Rédigé par HODIE

Publié dans #Piguet, #Histoire, #Ile du Levant, #1936, #Phare du Titan

Publié le 20 Janvier 2020

Extrait du carnet manuscrit Fila III d'Auguste PIGUET de 1936, confiés par Pierre-André Reymond, son petit-fils.

Auguste Piguet est au Phare du Titan ce samedi 13 juin 1936...

   On mangera la bouillabaisse à dîner. Assisté aux opérations culinaires assez compliquée et qui se font en plein air sur un foyer spécial aux grosses pierres muni d’un support pour la grosse marmite. C’est M. Magagnol qui préside aux rites. On met dans la marmite des poissons de diverses espèces, des rascas, des girelles, des escargots de mer dits bigorneaux, du safran, de la sarriette, de l’oignon, de l’ail, des pommes de terre, de l’huile en abondance et des poignées de poivre. La marmite doit rester découverte. Le mélange prend une belle couleur dorée. On le chauffe d’abord avec de grosses branches de bruyères, puis lorsqu’il bout, avec de mêmes branches fendues bien sèches. Ça frille. Ce feu vif dure ¼ d’heure.

 

Mme et M. Magagnol
Extrait photo de Pierre Audebert - NATURISME n°350 de 1935

   Mme Magagnol, consultée prend la louche, goûte et ordonne encore 5 minutes. Le brouet est à point. On verse le bouillon sur des tranches de pain dans une soupière et les pommes de terre et les poissons dans un plat allongé. Nous ne sommes que trois et il y en aurait pour six. Je me vois ainsi moralement forcé à manger plus que de raison. Ce sera un peu lourd à digérer. Puis vient une omelette aux tétragones, ensuite des amandes, des poires, des oranges et finalement le café. Le patron pousse à la consommation et comme dans le bon vieux temps.

  Causons jusqu’à 4 h comme de vieux amis tout en sirotant nos verres. Les Magagnol se prétendent seuls provençaux authentiques de l’île. Pégliasco père qui vient de Menton, n’est pas provençal, mais demi-italien. Sa femme non plus. Elle vient du Gard. Les enfants par contre, sont en train de devenir provençaux. Mais, lui dis-je, il y a pourtant Victor, qui vient de Fréjus. Magagnol le croit, lui aussi d’origine italienne, vu que son nom, Bagnasco, se termine par O. Le provençal dirait Bagnasque ou Bagnasc comme tarrasque et non tarrasco. Il y a trente ans, la bonne moitié de Marseille parlait encore son dialecte qui n’est pas le pur provençal de Provence.
   Le provençal de Mistral n’est pas non plus la langue commune provençale mais le dialecte assez différent d’Arles, situé en dehors des anciennes limites de la Provence. Tout ce qui est Alpes Maritimes est aussi en dehors de ce cadre.
  M. Magagnol, qui est des Arcs, à 6 km de Draguignan est convaincu que le Var coule encore dans le département du même nom. Je n’arrive pas à le détromper. Il ne veut pas croire non plus que ledit Var soit un simple affluent de l’Argens, petit fleuve côtier. Ses ancêtres s’appelaient Magagnosc du nom du hameau dont ils étaient originaires. Ce fut un officier d’état civil qui estropia le nom. Il aurait fallu payer un million de francs de frais pour obtenir le rétablissement de la forme correcte. Notre homme avait l’occasion de dépenser cette somme plus utilement. Il a fait inscrire son fils unique sous le nom de Magagnol pour éviter des complications de succession.
Le provençal se parle avec une telle rapidité qu’on ne peut saisir un mot que par-ci par-là. Quelques phrases répétées lentement me sont assez compréhensibles : Que venguès à tastar / Les finales muettes tombent ce qui rend la langue peu harmonieuse, incomparablement moins sonore que l’italien.


   

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Rédigé par HODIE

Publié dans #Piguet, #Histoire, #1936, #Ile du Levant, #Phare du Titan, #Bouillabaisse

Publié le 3 Décembre 2019

Tout le charme mystérieux, toute la vie primitive et nonchalante des îles du Pacifique tiennent dans l’image de cette belle tahitienne. Mais la Polynésie est-elle vraiment le pays édénique que certains navigateurs romanciers ont longuement décrit ? Des naturistes se sont installés dans l'île de Raiatea et l'un d'entre eux nous confie aujourd'hui ses impressions...

Source : gallica.bnf.fr

Des Levantins à Tahiti - 1936-1950
Des Levantins à Tahiti - 1936-1950
Des Levantins à Tahiti - 1936-1950
Des Levantins à Tahiti - 1936-1950
Des Levantins à Tahiti - 1936-1950
Des Levantins à Tahiti - 1936-1950

à suivre ....

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Rédigé par HODIE

Publié dans #Ile du Levant, #tahiti, #Revue NATURISME, #1936