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Publié le 19 Mars 2022

 Rappel historique :

En 1805, M. Jean-François Gazzino, négociant et Mme Marie Pulmero achètent les îles de Port Cros et du Levant. Une usine de soude est installée au fond de la baie de Port Man et les bois sont dévastés sur les deux iles pour alimenter les fours.

Ci-dessous une des dernières annonces de la vente dans le journal Le Sémaphore de Marseille du 19 octobre 1837.

Source : retronews.fr

C'est Antoine PASCAL, propriétaire négociant qui achète les deux  îles pour 155 525 F. le 5 juillet 1838 pour quelques mois...

Extrait du cadastre napoléonien de 1928
Source : https://archives.var.fr

 L'usine de soude dans la baie de Port Man

 

 

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Publié le 18 Mars 2022

Publié le 17 Mars 2022

n°195 du 17 mars 1932
Collection reliée d'Alain et Jean-Michel

 

+ extrait du contrat fait le 1er juillet 1932
Source : Syndicat d'Administration d'Héliopolis

 C'est le numéro de lot du Bazar

 

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Publié le 13 Mars 2022

Source : La Vie Hyéroise n°62 du 15 mai 1932
Patrimoine numérisé de la Médiathèque d'Hyères

 

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Publié le 11 Mars 2022

Pierres et terre retournés devant le banc du sentier nature (Station n°2)

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Merci à Philippe de la Pinède pour cette information parue dans le Chasseur Français!

Sanglier : direction les îles !

L’opportunisme du sanglier n’est pas une légende. L’espèce le démontre depuis des décennies en France, où son aire de répartition n’a cessé de croître. Toujours plus haut, toujours plus loin, jusque dans des lieux improbables et des régions où il n’avait jamais pointé son groin. Les îles métropolitaines ne font pas exception. En simple visiteur ou en colonisation durable, notre gibier star enfonce ses gardes dans le sol des îles de la façade atlantique et de la Méditerranée.

Le sanglier nage excellemment bien et vite. Il ressort plusieurs traits communs à ce phénomène, quelle que soit la région concernée. Tout d’abord, même s’il s’agit d’un truisme, il est évident que pour arriver sur une île, les sangliers ont dû nager. Ils sont très à l’aise dans l’eau. Les zones humides sont des repaires qu’ils apprécient et qu’ils recherchent. La Camargue est même célèbre pour ses battues dans les immenses marais entrecoupés de canaux profonds. Le sanglier y trouve à la fois un habitat sûr et inextricable et une diversité importante de sources de nourriture. Tout le monde a en mémoire les images d’un sanglier ou d’une compagnie bien alignée fendant la surface de l’eau à une vitesse étonnante. Seule la partie supérieure de la tête émerge – et parfois une partie de la ligne de dos – avec le groin dressé, telle une proue. Les pieds des sangliers sont adaptés à la nage. Les pinces et les gardes sont implantées sur un pied large avec une peau bien présente dans l’espace interdigité, comme une palme. La surface au contact de l’eau est donc importante par rapport à la taille de la bête. L’actualité s’égaie régulièrement d’anecdotes d’animaux croisés en pleine mer. Au rayon des faits divers, ces rencontres marines marquent l’opinion publique. Il y a quelques années, par exemple, un sanglier fut filmé par des pêcheurs en Méditerranée à plus de six kilomètres des côtes italiennes. Plus récemment, à la mi- octobre 2019, des plaisanciers normands effectuèrent une sortie en mer, au large de Deauville. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils remarquèrent un animal avançant en pleine mer à près de deux kilomètres de la côte ! « Nous avons vite compris qu’il s’agissait d’un sanglier qui nageait droit vers le large », expliquèrent-ils. Ils filmèrent toute la scène. Ils réussirent à le capturer et à le ramener vers le plancher des vaches. Ces rencontres insolites font régulièrement les choux gras des quotidiens régionaux et des journaux nationaux. Mais pour quelles raisons un sanglier ou une compagnie s’élancent-ils en mer, direction le grand large ?

.../...Pour l'article complet voir le lien du site plus bas

La Méditerranée n’est pas en reste

Les îles d’Hyères sont un archipel composé de quatre îles et de quelques îlots en Méditerranée, dans le département du Var. Hauts lieux touristiques, ces trésors naturels sont confrontés régulièrement à l’arrivée de sangliers du continent, celui-ci étant distant de quelques centaines de mètres pour l’île de Porquerolles jusqu’à huit kilomètres pour l’île de Port-Cros. Il n’y a guère plus de dix ans, la presse avait fait grand bruit de la traversée d’un sanglier entre le continent et Port-Cros. Maintenant, l’espèce y est installée et prospère. Sa présence pose nombre de problèmes, car l’île est exiguë – seulement sept kilomètres carrés – et constitue un réservoir remarquable de biodiversité, au point qu’elle est devenue un parc national à part entière. La population de sangliers y est estimée entre quarante-cinq et une centaine d’animaux, selon les sources. Des battues administratives ont été organisées, et même les inspecteurs de l’environnement du parc national sont chargés de la destruction du sanglier. Le monde scientifique s’intéresse de très près à la situation. Des chercheurs du CNRS en partenariat avec la Soptom, association de protection des reptiles en France et à travers le monde, analysent l’impact de la présence du sanglier sur les espèces autochtones. Les scientifiques ont retenu les serpents comme bio- indicateurs pertinents pour cette étude, car ils sont sédentaires et dépendent de micro-habitats et d’abris au sol que les sangliers peuvent perturber lors de leurs recherches de nourriture. Le suivi des serpents à Port-Cros et à Porquerolles est en place depuis 2012. Si la population de sangliers semble stabilisée à des niveaux assez bas à Porquerolles, ce n’est pas le cas à Port-Cros où ils se sont largement multipliés à partir de 2015. Les indicateurs de suivi des populations de serpents déclinent nettement depuis cette date. Les observations de couleuvres sont moins nombreuses et la probabilité de survie baisse également.
Les scientifiques ont déterminé deux types d’impacts du sanglier : destruction des micro-habitats au sol et prédation des serpents. Ils préconisent « une éradication totale et rapide des ongulés sur l’île ». Pour ce faire, ils identifient comme moyens d’action des battues alliées à une campagne de piégeage et d’empoisonnement et à la pose de clôtures électrifiées. Les difficultés pratiques restent nombreuses, tant en matière de financement que de mobilisation de moyens humains et techniques. Comme souvent dans ce genre de situation, le sanglier démontre qu’il est un gibier qui vend chèrement sa peau et qui n’est pas facile à chasser.

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Publié le 10 Mars 2022

n°194 du 10 mars 1932
Collection reliée d'Alain et Jean-Michel

 

 

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Publié le 9 Mars 2022

Faux-cul de casserole


Pourtant pourfendeur d’Amazon, une bouilloire à l’agonie nous contraint à l’achat en ligne. Pourquoi avoir succombé à cet achat alors qu’il suffisait de faire chauffer l’eau dans notre vieille casserole en aluminium ?

par Jacky Durand
Libération publié le 27 février 2022 à 9h25

La bouffe, c’est aussi l’art de cultiver nos propres paradoxes. Ça fait quinze jours que l’on est sur une île où la récup tient de la nécessité et de l’art de vivre. Ainsi, on n’est pas peu fier d’avoir exhumé de l’oubli un bonne vieille casserole en aluminium martelée de la marque Unis France. L’ancêtre a fière allure avec son couvercle de 20 centimètres. Elle a dû en voir passer des frichtis du siècle dernier. Désormais, on a d’yeux que pour elle quand on cuit les pâtes et les patates pour un régiment.


Eloge de la lenteur frugale

On l’astique et on la bichonne d’autant que l’on est admiratif de son histoire. Elle vient de la manufacture métallurgique de Tournus (Saône-et-Loire), fondée en 1910. Comme l’a racontée une ancienne enseignante de la ville dans un documentaire, le vignoble bourguignon était à l’époque en pleine crise à cause du phylloxéra et il s’agissait de créer des emplois en produisant des objets en aluminium. Durant la Première Guerre mondiale, la «Manu», comme on l’appelait, produit les boîtes à fricot des poilus. A son apogée, l’usine compte plus de 700 salariés. A la suite de rachats successifs, la Manufacture métallurgique de Tournus va devenir Téfal en 1986 et Tournus Equipement.

Et voilà t’y pas que l’on prend en grippe la bouilloire électrique qui n’en finit pas d’agoniser (faux contacts, bec verseur tordu…) après des hectolitres de café soluble. Il faut la remplacer. Ailleurs que dans notre bout du monde, on aurait poussé la porte de la quincaillerie ou du Darty du coin. Ici, il faut attendre un prochain retour sur la terre ferme. Ben non, on est pressé alors que, paradoxalement, tout ici, entre le ciel, la mer et le maquis sauvage vous invite à prendre votre temps, suggère l’éloge d’une lenteur frugale.


Complexité du temps présent

Commander une bouilloire par Amazon ? Non, mais vous n’y pensez pas ? Ben si, nous le pourfendeur du géant de la vente en ligne, on s’y résigne. Mais en bon faux-cul, on passe par le compte d’un tiers. Deux jours plus tard, la rutilante bouilloire électrique débarque dans le délicieux petit bureau de poste de l’île. On la déballe, enthousiaste, et on la pose sur le plan de travail de la cuisine, juste à côté de notre vénérable casserole.

Et soudain, on se sent piteux : pourquoi avoir acheté cette bouilloire alors qu’il suffisait de faire chauffer l’eau pour notre jus de caserne dans notre casserole de la «Manu» ? Il y a des jours comme ça où l’on passe à côté d’une évidence, aveuglé par nos ambiguïtés face à la complexité du temps présent.

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Publié le 8 Mars 2022

Canalisation sous-marine pour alimenter Porquerolles en eau potable

Canalisation sous-marine pour alimenter Porquerolles en eau potable

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Publié le 7 Mars 2022

« Collections Médiathèque d'Hyères »
Patrimoine numérisée

Du 15 mars 1932

Un article d'Emile Jahandiez

<<< Photo et article >>>

L'Agave (suite et fin)

Agave univittata

 

Agave Sisalana

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Publié le 6 Mars 2022

Comme sur une île… ou l’art de magnifier ce que l’on a…
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » A.Lavoisier  -- de Jacky Durand -- Libération
لا يضيع شيء ، ولا يتم إنشاء شيء ، ويتحول كل شيء


Malgré la législation fournie et de nombreuses initiatives citoyennes, ce phénomène persiste en France. 
Il y a les mots gravés dans le marbre législatif mais surtout l’action inlassable des acteurs de la bataille contre la pauvreté et la précarité qui contribuent largement à lutter contre le passage aux ordures de denrées périssables.
Un exemple : depuis plus de trente-six ans, les Banques Alimentaires ont pour mot d’ordre la lutte contre le gaspillage alimentaire. Ainsi, 67% des approvisionnements proviennent de produits sauvés de la poubelle : outre la grande distribution, l’industrie agroalimentaire et les producteurs agricoles participent en donnant des articles présentant des défauts d’emballage ou d’étiquetage, des fruits et légumes mal calibrés ou des surplus.
Les restaurateurs ne sont pas en reste : la Tablée des chefs a d’abord vu le jour au Québec au début des années 2000 puis a migré en France en 2013 fort d’un constat accablant : lors des pince-fesses avec buffets garnis, 10% des canapés au saumon, petits fours et autres pizzas portions finissent à la poubelle. Elle s’est fixé deux objectifs : nourrir et éduquer. Concrètement, cela se traduit par la facilitation du don alimentaire par les entreprises, les professionnels de l’hôtellerie-restauration, lors d’événements où l’on guinche et où l’on mange. La Tablée des chefs réalise également des programmes d’enseignement culinaire et de sensibilisation à une alimentation saine, dans des collèges en réseau d’éducation prioritaire et des maisons d’enfants à caractère social.
Les chef⋅fe⋅s de demain sont mis à contribution puisque du 14 au 25 mars, 50 écoles de cuisine et lycées hôteliers cuisineront plus de 10 000 repas.
Allez, encore une belle initiative pour la route : depuis le premier confinement, des agriculteurs du Nord viennent vendre leurs pommes de terre en direct en banlieue parisienne. Cela a permis d’écouler les tonnes de tubercules qui ne trouvaient plus preneurs quand les restaurants et les cantines étaient fermés. A 6 euros le filet de 15 kilos, c’est la démonstration que les circuits courts peuvent satisfaire consommateurs et producteurs en luttant contre le gaspillage.

On pourrait ainsi multiplier l’évocation sur le sujet de centaines de projets, programmes, applications antigaspis pour mieux gérer son frigo. Mais reste une évidence incontournable : aujourd’hui, on estime que 17% de la production alimentaire mondiale est gaspillée (11% chez les consommateurs, 5% dans les services de restauration et 2% chez les détaillants). En France, sur l’ensemble de la chaîne de production, 10 millions de tonnes d’aliments sont jetées par an. Chacun de nous balance environ 50 kg de nourriture sur une année lors des repas à la maison, au restaurant ou à la cantine, soit l’équivalent d’une centaine de repas. Les lois sont évidemment nécessaires mais elles ne peuvent être efficaces que si le consommateur fait sa propre révolution dans ses cabas et devant ses fourneaux. Et c’est en regardant par le petit bout de la lorgnette que l’on constate que ce n’est pas si compliqué de lutter conte le gaspillage alimentaire.


A l’heure où l’on écrit ces lignes, nous voilà depuis une dizaine de jours sur une île à 15 kilomètres de la terre ferme. Une centaine d’habitants l’hiver et une épicerie ouverte trois heures, quatre jours par semaine, qui s’oriente de plus en plus vers la vente en vrac et le bio, sans emballage inutile. On y trouve le nécessaire, le gourmand mais sans opulence sachant que les prix sont majorés par le coup du transport maritime. Le jeudi, les habitué⋅e⋅s du marché de la côte prennent le bateau pour aller s’y ravitailler. Donc, il y a de quoi bouffer et même de gueuletonner à condition de s’organiser pour remplir la cambuse et organiser ses menus en recyclant jour après jour ses restes.
Mais le plus important est en soi : la possibilité d’une île vous oblige à booster votre logiciel antigaspi : ici, on ne jette pas l’eau de trempage des Lingots du Nord, on s’en sert pour arroser le petit carré d’herbes aromatiques sur la restanque. Car l’eau est d’autant plus rare qu’il a très peu plu cet hiver. On l’utilise pour les tâches ménagères (bicarbonate de soude et vinaigre blanc) et la toilette baptisée «la douche du légionnaire», soit 1,5 litre d’eau dans le lavabo. Quant au reste des haricots cuits, il passe dans la soupe du soir avec un fond de pot de pesto pour improviser un minestrone.
Si on vous cause fayots, c’est que l’on mesure plus que jamais ici l’évidence de l’association légumineuses (protéines végétales) et céréales (riz, boulgour, pâtes…) bonne pour la carcasse et la planète. Sans pour autant renoncer au filet mignon ramené de la côte avec les olives à la grecque, les câpres et les tomates séchées qui feront une délicieuse salade avec les reliquats de céréales.

Dans ce bout du monde, la confection du pain rythme les aubes. Sans doute que l’amateurisme du nôtre ferait se retourner le célèbre boulanger Lionel Poilâne (1945-2002) dans sa tombe, mais sa pâte sert à tout : pizzas, fougasses, chaussons garnis de restes de légumes, de viande… Et il est impensable de jeter le moindre quignon rassis que l’on grille au petit-déjeuner et sur lequel on étale, selon l’humeur, une lichette de beurre ou cet or levantin qu’est le zaatar (épice libanaise) avec un peu d’huile d’olive. Sur cette île où la terre est parcimonieuse (la moindre épluchure fait compost), sur la roche aussi dure que dorée, où le vent est pugnace, la lutte contre le gaspillage alimentaire est d’autant plus indispensable que l’on peut difficilement viser l’autonomie en cultivant ses propres légumes. Ce que n’empêche pas de tenter des expériences où là encore il est question de recyclage : on va ainsi essayer de faire pousser des haricots en semant leurs grains dans les tubes en cartons des rouleaux de PQ plantés dans la terre pour faciliter leur enracinement dans le sol. En attendant, on guette la pousse de l’ail triquètre sauvage qui fera un pesto d’enfer.

 

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