Extrait du "Petit Levantin" n°31 de juin 2010
Exposition Jean Pierre Capeyron : Photos, planches de dessins originales, costumes d'opéras, août 2010
Jean-Pierre Capeyron, né à Bordeaux, se trouve très tôt en osmose avec les arts plastiques, la musique et surtout la littérature grâce à des grands parents très vigilants sur les humanités. On lui donne les moyens de pratiquer une discipline artistique et d’instinct, ses choix se portent sur les dessin et la peinture qui seront suivis plus tard par la gravure et la lithographie.
Il suit des études classiques et passe le concours d’entrée aux Beaux- Arts, à l’école ABC de Paris et l’école des Arts Contemporains de Bâle.
D’un milieu porteur sur la mode et les arts de la parure, il s’intéresse à l’histoire des civilisations et de leurs rites et coutumes.
Il expose dessins, peintures en France et à l’étranger et par ces biais fait la connaissance du metteur en scène Marcel Maréchal qui l’engage pour l’ouverture du Théâtre de la Criée en 1981 à Marseille, quai de Rive Neuve sur le Vieux Port.
De relations en relations, il s’affirme dans le monde du spectacle : Catherine Dasté lui propose les “Mémoires de Saint Simon” chez Renault-Barrault au Rond Point des Champs Elysées à Paris, puis “Hamlet“ au Théâtre des Quartiers d’Ivry.
Une rencontre déterminante avec Michaël Lonsdale lui met le pied à l’étrier dans le monde de l’Opéra avec des créations à l’Opéra de Paris et au théâtre des Champs Elysées. « Erzebeth » de Charles Chaynes et « Noces de Sang » du même compositeur avec un texte de Federico Garcia Lorca. Suit ensuite, la création au Théâtre du Musée Georges Pompidou à Beaubourg d’un ballet sur l’œuvre du peintre Fernand Léger, avec les Percussions de Strasbourg, chorégraphie d’Anne-Marie Reynaud avec qui il va longtemps cheminer et qui venait de quitter la Compagnie Carolyn Carlson pour fonder le Collectif du Four Solaire.
Ils feront ensemble une dizaine de créations, des parcours et des évènements chorégraphiques.
Pour la petite histoire, elle fut propriétaire à l’Île du Levant.
Il se dirige de plus en plus vers le monde lyrique et pendant 30 ans il sert les auteurs suivants (liste non exhaustive) :
Mozart avec « Cosi fan tutte », « la Flûte enchantée », « les Noces de Figaro », Beethoven avec « Fidélio », Rossini avec « l’Italienne à Alger », « la Donna d’El Lago », Verdi avec « Macbeth », « la Traviatta », beaucoup d’opéras français principalement avec « Carmen », avec Pierre Jourdan au théâtre Impérial de Compiègne.
Jean-Pierre participe également à des opérettes, « la Périchole », « la fille de Madame Angot », « Ciboulette » avec différentes structures dont les opéras d’Avignon, Metz, Nancy, Bordeaux, Nice, Marseille et à l’étranger, Tokyo, Londres, Genève, Liège, Barcelone, Tel-Aviv...Monaco.
Costume de danse, « Le Printemps » Les Quatre saisons
Il a également participé à des festivals comme Avignon : « Médée » avec la Comédie Française, les Chorégies d’Orange avec « la Traviatta » de Verdi avec Duva Mula, Rolando Villazon, Nantes avec « le roi malgré lui » de Chabrier avec Nathalie Dessay, Strasbourg avec « les dialogues des Carmélites » mise en scène Marthe Keller et redonnés à Londres et à Savonlinna (Finlande).
A la retraite au Levant, Jean-Pierre reprend certains opéras par intermittence et collabore à des expositions.En projet le Musée National du Costume de Paris-Moulins direction artistique, Christian Lacroix.
Pensées affectueuses Jean-Pierre !
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