Articles avec #1958 tag

Publié le 11 Septembre 2023

 Coll. Sylvia Dessalles
5 avril 1958

 

Voir les commentaires

Rédigé par HODIE

Publié dans #La Vie au Soleil, #Ile du Levant, #Concours Photos, #1958

Publié le 28 Octobre 2022

Collection reliée de la Revue Naturiste Internationale
n°31 d'août 1958

 

 On aperçoit "le pont" de l'Ayguade du Levant en arrière plan !

 

 

Voir les commentaires

Publié le 6 Juin 2022

Publié le 24 Septembre 2021

A remarquer les "baraques" du port et le camping tout proche !

A remarquer les "baraques" du port et le camping tout proche !

Source : Revue FKK 1959 - Bruno Saurez

https://labibliotheque.coeurnaturiste.com/

Voir les commentaires

Rédigé par HODIE

Publié dans #Histoire, #AYGUADE, #Ile du Levant, #Bords de mer, #Camping, #1958

Publié le 4 Mars 2021

Merci à Silvia Dessalles pour l'envoi de divers documents et revues des années 1950-1960 !

 

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par HODIE

Publié dans #Histoire, #1958, #ADIL, #Ile du Levant

Publié le 9 Mai 2020

Rédigé par HODIE

Publié dans #Histoire, #Guides, #Ile du Levant, #1958, #1930-1939

Publié le 3 Mai 2019

En 1958, HÉLIOPOLIS d'après le texte d'Hélène ANDRÉ

Un post sur Facebook du groupe "Les isles Dor Stoechades: Port Cors, Isle du Titan et Porqueroles"

HÉLIOPOLIS d'après le texte d'Hélène ANDRÉ
Editions de la Foux / Draguignan 1958

La pointe de Galère franchie, l’Île du Levant apparaît avec ses bungalows clairs, piqués ça et là dans le maquis. Voici le village naturiste: Héliopolis, en gradins sur la colline. Il s'agit bien là d'une "ville qui s'offre au soleil". Ce nom grec ne nous étonne pas. Tout ici, en effet, nous suggère, dans l'élégance et l'harmonie, la beauté et la pensée grecques.

Les chemins s'enfoncent pourtant dans la broussaille, mais cette végétation drue et basse, qui mêle bruyères, arbousiers, lentisques et cistes, est différente de celle de Port-Cros. Elle est moins "exotique".

A chaque pas, à travers les chemins bien tracés sur lesquels nous croisons parfois une jeep, les abris blancs et ocres des naturistes ne nous parlent pas d'une civilisation ordinaire : la nôtre. Ils sont plutôt là comme les témoins d'une civilisation oubliée qui remonte à des millénaires.
Un homme nu cultive son jardin. Près de lui, sa femme, nue elle aussi, épluche des légumes. Ici s'est réfugiée la vraie joie de vivre.

Nous rencontrons d'autres nudistes au hasard des chemins du village. Ces corps exposés au soleil et au regard des "civilisés" que nous sommes ne nous choquent pas. La plupart d'entre eux sont harmonieux, moulés par l'eau, le sel et le hâle qui ont encore façonné les formes souples et brillantes.

Au dessus du débarcadère, un restaurant conçu dans l'esprit provençal avec ses poutres, vernies, ses fenêtres à petits carreaux, domine l'immensité de la mer. De petites tables ajoutent à l'intimité de l'atmosphère simple et accueillante de cette pièce.

Autour du bar en arc de cercle, face à la porte d'entrée, des pécheurs vont et viennent en familiers de la maison et notre pêcheur du matin (celui qui nous a conduis de Port-Cros à l’Île du Levant) s'est transformé : il a revêtu la veste blanche du cuisinier, a préparé lui-même une langouste dont nous garderons le souvenir. C'est lui aussi qui nous servira, avec ses gestes de provençal racé, arrondis souvent en un mouvement d'offrande, toujours mesurés cependant. Il restera un moment debout, près de notre table, le regard vers le large, il nous parlera d'art et de littérature, évoquera les noms de Camus, de Malraux et cela ne nous surprendra pas. Mais il ne nous livrera pas les secrets de ses recettes de cuisine...

Il y a quelques instants, nous parcourions les chemins d'Héliopolis, semés de minéraux curieux et rares qui donnent à cette terre une singulière phosphorescence. Au retour, dans la cuisine claire du restaurant, nous avons retrouvé ce même éclat sur les écailles des poissons de roche qui ont servi à préparer le repas.

Et maintenant, au loin, le sillage d'un bateau prolonge l'éblouissement et la fragilité de nos rêves. Il traîne avec lui sur la mer les clairs enchantements de ces terres de lumières.

Voir les commentaires

Rédigé par HODIE

Publié dans #Histoire, #Ile du Levant, #1958

Publié le 17 Mars 2019

Zoom sur deux cartes postales avec un peu de camping prés du village
Zoom sur deux cartes postales avec un peu de camping prés du village

Zoom sur deux cartes postales avec un peu de camping prés du village

Voir les commentaires

Rédigé par HODIE

Publié dans #Ile du Levant, #Cartes postales, #1958, #Chapelle, #Camping

Publié le 2 Octobre 2018

Rédigé par HODIE

Publié dans #Histoire, #Ile du Levant, #Guides, #1958

Publié le 30 Septembre 2018

ÉDITION SPÉCIALE DE LA REVUE NATURISTE INTERNATIONALE
L'ILE DU LEVANT
NOUVEAU GUIDE 1958

"C'est arrivé au Levant" 

1957

   De l'Ayguade si vous mettez cap au sud, vous naviguez d'abord sur des eaux abritées, entre le Levant et Port-Cros. Bientôt l'horizon s'élargit vers la haute mer, vous apercevez sur votre droite la pointe noire de Maupertuis. (Sur votre gauche plutôt).. Elle annonce la mer houleuse, parfois forte. Passé le cap, la côte n'est qu'un abrupt amoncellement d'énormes rocs détachés de la falaise qu'écrase la chaleur. Sauf sur deux ou trois points, il est impossible d'accoster. Souvent, il est encore plus difficile de repartir.

  C'est pourquoi nous décidâmes de passer la nuit sur place. Inspiration qui devait nous renseigner tout à fait sur le sens poétique de l'expression "l'horreur d'une profonde nuit", dessein pourtant favorisé dès l'abord par une chasse exceptionnelle. A la tombée du jour, nous étions gavés de poisson frit, béats, nous sucions nos doigts après avoir fait disparaître une cigale de mer de belle taille, rôtie et assaisonnée avec ses propres œufs écrasés dans l'ail et l'huile d'olive.

  O nuit enchanteresse, divin ravissement...chante la prima donna. Comment donc ! A peine avions-nous fermé l’œil que les escadrilles légères de moustiques obscurcirent l'horizon. Le bruit des claques que nous nous assénions fut soudain couvert par les hurlements des escadrilles lourdes de goélands entrées en action. Les goélands, furieux de la présence de ces intrus sur leurs rochers, se laissaient tomber sur nous comme des pierres, lançant en nous frôlant des cris sans nom, écœurants.

  En déroute, nous errions parmi les blocs rocheux, risquant à chaque pas de nous rompre le cou.

  "Qu'une nuit paraît longue à la douleur qui veille :" (B. Joseph Saurin - 1763). Tu parles ! Suppliciés par les moustiques, traqués par les goélands, martyrisés par l'insomnie et la fatigue, asphyxiés par le feu anti-moustiques, nous n'avions plus que la ressource de nous jeter à l'eau.

  " Que dis-tu de la nuit, sentinelle ? La matin vient..." (La Bible, Livre d'Isaïe). " C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière." (Edmond Rostand).

  Ah ! nous les attendions à genoux la lumière et le matin pour laver nos blessures. Le soleil d'Austerlitz se leva sur notre Waterloo et, derrière nous, s'éleva un bruit singulier.
Un coq saluait le fin du jour ?

  Non. Alignés sur le bord de la falaise, les goélands vainqueurs ricanaient.

L’ÎLE DU LEVANT NOUVEAU GUIDE 1958

L’ÎLE DU LEVANT NOUVEAU GUIDE 1958

Voir les commentaires

Rédigé par HODIE

Publié dans #Guides, #Histoire, #1958, #1957, #Ile du Levant