Cotylorhiza tuberculata Macri, 1778

dite

Méduse œuf au plat

détails sur

http://doris.ffessm.fr/fiche.asp?varpositionf=3&sousgroupe_numero=&fiche_numero=307&origine=groupe

Réponse de l'INRA d'Avignon suite examen chenilles apportées début août 2006

Je viens d'examiner les chenilles que vous m'avez faites parvenir. Je vous adresse les premières informations sur l'identification.
La chenille est typique de la famille des Lymantriidae et, à partir de ses caractères ornementaux, il est facile de l'identifier : il s'agit de l'espèce Euproctis chrysorrhoea L. (= Euproctis phaeorrhaea Dun.) appelée communément le bombyx "cul-brun". La seule confusion possible serait avec une espèce très voisine, Euproctis (Porthesia) similis Fuess., appelée le "cul-doré" en raison de la coloration différente de l'extrémité abdominale du papillon adulte. Mais alors que la chenille du cul-brun est grégaire, celle du cul-doré est solitaire (et beaucoup moins nuisible).
Voici un site où vous pourrez voir la chenille du cul-brun (à un stade plus avancé que les individus que vous m'avez soumis) : http://www.ipmimages.org/images/768x512/1329042.jpg
Cette chenille est polyphage, mais, dans le Midi, l'arbousier est l'une de ses plantes préférées. Elle est également urticante par de minuscules poils qu'elle disperse. La littérature cite cette espèce comme l'une des principales espèces visées par la première loi (en 1796) prise sur l'échenillage obligatoire.
J'avais déjà écrit ces lignes lorsque j'ai reçu votre mail. Merci de votre envoi. Les photos de chenilles après hivernation confirment ma détermination.

Je ne suis pas très au point sur les méthodes de lutte, mais je crois savoir que les forestiers utilisent le Dimilin (un régulateur de croissance d'insecte inhibiteur de mue) dont la matière active est le Diflubenzuron.
Il est possible également d'utiliser une pyréthrinoïde de synthèse, comme la K Othrine (matière active = Deltaméthrine).

R. Rieux, INRA Avignon

Arbousier infesté de chenilles. Photo : F.Capoulade, Août 2006