Blandine, Camille, Charlotte et Joseph de la LPO Groupe Hyères Les Maures accompagné de Philipe Ponel, entomologiste, membre du Conseil Scientifique du Pars national de Port Cros étaient au Levant ce jeudi 30 janvier 2020.

En montant le vallon de l'Ayguade

Un extrait du Cahiers du Levant 4 : HONOR 1932-1942 par son fils Léonard Lassalle
Editions Agir Ô Levant 2009

Page 28

.....Sylvette était ma grande sœur et moi, le petit frère, j'étais impressionné par son assurance. Et quel privilège quand elle me témoignait de l'intérêt ! En général, lorsqu'elle n'avait personne sous la main pour jouer, elle s'ennuyait. Ces jours-là, elle proposait " viens dans le maquis, on va faire sauter les pièges ". C'était la guerre, on ne trouvait rien à manger sur l'île. Un homme, Maurice Combe, pour améliorer son ordinaire, dénichait à l'aide de pièges métalliques puissants des oiseaux et des petits animaux pour les vendre aux occupants de l'île. Ma sœur me prenait par la main et on fouillait le maquis, parfois loin de la maison, pour trouver ces horribles engins qui torturaient les oiseaux. Quand on tombait dessus, c'était drôle, excitant ! On s'approchait et on jetait des cailloux sur les pièges. On savait qu'on les avait eu au claquement qu'ils faisaient en s'éjectant dans les airs.

   Un jour, comme on rentrait d'une de ces expéditions de sauvetage, on entendit, près de la maison, une voix menaçante. C'était Maurice qui vociférait ; " vos satanés gosses déclenchent mes pièges, dites-leur que si je les attrape, je leur arrache les oreilles ". Sur ces menaces, on partait se cacher loin et attendîmes un long moment avant de sortir. "Cette activité est sa seule source de revenu", nous expliqua plus tard ma mère, " mieux vaut le laisser tranquille, lui et ses pièges "......

Au bas du terrain du Gecko, à proximité de la corniche du Pin Pignon.
Photos : B. Gelman

Autres observations :

Vers 15 h corniche de la Pinède, sous la Fourmi

Vers 19 h en face de l'hôtel Gaétan, essayant de passer sous le grillage, ouis descendant vers le bas de l'Ayguade !

Belles journées et températures douces  : les chenilles sortent de leur nid !!!
 

Un article paru dans Côte&Provence, un magazine néerlandais transmis par un adepte hollandais du levant, Royan Van Else

En voici la traduction (automatique corrigée)

Les pensées de Plouf

Eh bien, j'ai essayé de signaler à mon propriétaire que je suis un chien d'eau et non un chien volant. C'est pourquoi j'ai des pattes palmées et pas d'ailes. Mais non, je devais partir avec lui à l'aéroport de Rotterdam. Pff. Vous ne pouvez même pas faire pipi correctement avec tous ces sols en pierre. Je ne suis pas doué pour conduire une voiture, il a donc été décidé  d'aller en Provence en avion.
Nice un grand aéroport. Tout le monde mais pas pour les chiens. Après de problèmes de contrôle des papiers, nous avons dû passer la sécurité. Même moi, l'innocence blanche, j’ai dû passer par une porte où l'alarme s'est déclenchée immédiatement. En effet, un beau collier rouge a été détecté. Ensuite, le groupe a dû partir et j'ai été autorisé à recommencer. C'était le bon moment pour choisir le chemin du lièvre. Soit dit en passant, car mon propriétaire m'a de nouveau attrapé. C'était en fait assez amusant. Après cela, nous avons dû attendre entre des rangées de personnes et il n'y avait toujours pas d'herbe pour se promener. "Toulon-Hyères" a été soudainement annoncé et tout le monde a commencé à bouger. Du coin de l'œil, j'avais déjà vu un banc aussi terrible avec mon nom dessus : Plouf. Et oui, je devais y aller. J'ai résisté un peu, écarté les jambes, mais le propriétaire savait comment y faire face. Je suis entré dans la caisse spéciale de fret aérien, la porte fermée, et j'ai été chargé sur un chariot par deux hommes qui m'ont amené dans un avion blanc et vert où j'ai été mis sur un tapis roulant et j'ai fini dans la soute. C'était juste avant l'aile. La trappe s'est fermée et c'est devenu sombre. Je me suis juste endormi et au bout de deux heures, j'ai été réveillé par un coup dur. Peu de temps après, j'ai été libéré.
J'ai été descendu de l'avion à Hyères et mis sur le tapis roulant. C'était sympa. Je me suis levé, remuant la tête et avec la langue sortie de ma bouche, j'ai vu toutes ces personnes à la recherche anxieuse de leurs valises. Je ne suis pas resté longtemps sur le tapis roulant, car bientôt mon propriétaire et quelqu'un ont soulevé la caisse et on m'a autorisé à sortir. J'ai pu saluer à nouveau tout le monde et beaucoup de gens sont venus me caresser. Soudain, il n'y avait pas moins de quatre douaniers en uniformes impressionnants. Tout pour moi. Ils ont voulu voir mon passeport pour animaux de compagnie pendant un moment et lorsque mon propriétaire a commencé à leur parler, il a eu beaucoup plus le ton de l'information et de l'intérêt que du contrôle. On m'a même permis de sauter dessus. Ils ont parlé de toutes sortes de maladies qui peuvent m'arriver ici en Méditerranée : des moustiques effrayants, des puces de sable, des vers du cœur. Bah !
D'abord un taxi pour Le Lavandou puis le bateau pour l'Ile du Levant pour enfin partir en vacances. Quelle merveilleuse traversée mais quel bruit sur cette île ! Toutes les cigales. Et ces bêtes stupides vous frappent aussi régulièrement. Malheureusement, je n'ai pas pu en attraper un. J'ai été présenté à toutes sortes de personnes. "Plouf". Puis ils ont ri et répondu dans le style "ah oui, un chien nageur". Laissez-les sourire. J’ai trouvé la Côte d’Azur parfaitement bien.
La vie là-bas consiste à profiter de l'eau chaude et claire pendant des jours, des cailloux surgissant du fond, d'autres personnes grimpant dans l'eau, se séchant au soleil puis se reposant à l'ombre. On m'a même permis de monter sur un bateau avec des plongeurs. Mon maître a disparu sous l'eau pendant une heure, ce que j'ai trouvé étrange. Quand je l'ai revu, on m'a permis de l’accueillir dans l'eau pendant qu'il parlait du beau poisson qu'il avait vu. Et moi ?
Mais qu'est-ce que la Côte d’Azur ? Assis sur la terrasse pendant quatre semaines avec mon propre abreuvoir avec une marque de pâtes dessus. Porter des lunettes de soleil pour ne pas être reconnu et pour me distinguer de ces autres chiens. Ou montez audacieusement au bar avec un chapeau pour vous démarquer moins. Si gentil et élitiste et snob. Après tout, je suis un chien de race pure. Chaque bar et chaque restaurant m'ont accueilli, tant que je continuais à bien me comporter. Parfois, on me permettait de manger de la nourriture en récompense.
J'ai également visité Port-Cros à quelques reprises, mais j'ai toujours dû être très strict à ce sujet. Sur l'île naturiste de l'Île du Levant, les gens eux-mêmes ne portent rien du tout, donc comme avec eux, j'ai été autorisé à enlever le dernier vêtement de temps en temps. Savoureux sans coller, agréable et gratuit.
C'était dommage de revenir après toutes ces aventures. Mais je peux le recommander à tout autre chien : accompagnez vos propriétaires en Provence. À une distance de deux heures de vol, vous passez les plus belles vacances ensemble. Et ce n'est vraiment pas une vie de chien.

Royan Van Else est l'auteur du livre suivant >><<

traduit en français