Publié le 26 Février 2018
Publié le 25 Février 2018
Publié le 25 Février 2018
Cette nouvelle fait partie du recueil :
L’inganno dell’apparenza Ibiskos editrice, Empoli (FI) 2014.
Le soir, les lumières éteintes, la chambre de Christiane est encore plus délabrée, mais c’est la lune de la nuit claire qui facilite le sommeil de Lorenzo : les étoiles étincelantes dans un ciel bleu de transparences. Dans le sommeil, les présences insolites de la chambre habitent ses rêves, petits bonshommes pétulants à l’instar du chant obsédant du petit duc qui répète à rythme régulier son appel lancinant à un partenaire inconnu.
Au matin, il rencontre Christiane sortant sans vergogne de la douche à ciel ouvert. Lorenzo a pu se familiariser tant avec les espaces intérieurs qu’extérieurs de la maison. Le silence, l’absence d’autres personnes lui ont fait comprendre qu’il est le seul hôte et que la chambre occupée n’est que la propre chambre de Christiane que hantent ses souvenirs. Nullement embarrassée par sa nudité, elle accueille son visiteur avec un sourire et un bonjour qui sonne comme une invitation pour que, au-delà de la formule rituelle la journée soit bonne. Encouragé et toujours plus curieux, Lorenzo saisit l’occasion pour tenter de trouver la clé d’accès à ce monde qui depuis à peu près vingt-quatre heures est devenue sa résidence. Le site tout autant que son habitante solitaire est dense de mystère.
Dans la matinée ensoleillée, la parole trouve plus facilement ses espaces. L’un que la curiosité pousse, l’autre sur qui pèse un silence trop prolongé, à la faveur d’une nature nue comme leurs corps désinhibés, l’échange devient de moins en moins formel. Non ! sa chambre n’est pas sur le marché des locations. C’est sa propre chambre habitée par ses souvenirs. Lorenzo est le premier étranger à y mettre pied.
Publié le 24 Février 2018
Publié le 23 Février 2018
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